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Sinon j'ai bingé GOOD OMENS

GOOD OMENS, c'est un roman écrit à quatre mains par Neil Pratchett et Terry Gaiman, un truc comme ça, avant qu'ils ne fussent vraiment connus l'un et l'autre. L'un pour LA SAGA DU DISQUEMONDE, c'est-à-dire GAME OF THRONES mais en bien, en drôle et avec 20 ans d'avance et l'autre pour SANDMAN et AMERICAN GODS, deux récits qui parlent de dieux pour mieux se moquer de ses contemporains, parce que c'est comme ça que Gaiman roule. Et je traîne le bouquin en tête depuis mes 20 ans, grosso merdo. Et à l'époque Terry Gilliam avait déjà tenté d'en faire un film, avait presque démarré le tournage et puis en fait non, parce que Gilliam. Du coup je vais être incapable de la moindre once de recul et je vais vous en parler comme si vous avez lu le bouquin. (Franchement vu le public je parie que oui.) Et donc j'ai adoré GOOD OMENS. J'ai pas trouvé ça parfait. Il a fallu deux épisodes pour que la voix off me lâche la jambe. Elle est souvent s
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Sinon j'ai vu DEAD OR ALIVE

De Takeshi Miike. À ne pas confondre avec DEAD ALIVE de Peter Jackson, DOA DEAD OR ALIVE de Corey Yuen, THE DEAD de John Hutson, ALIVE de Frank Marshall ou CROSSED de Karim Debbache à qui j'ai dû ninja la blague. Ca fait bien 20 ans que ce film existe, et depuis le début je sais qu'il existe, qui l'a fait et pourquoi c'est à voir. Bref, il était temps. C'était principalement succulent, avec des morceaux de urrrgh peu recommandables, bref : comme tous les Miike y'a à boire et à manger et vaut mieux prendre ce qu'on veut, mais tu vas pas voir arriver le dessert, promis. À la base c'est un film noir bien noir, avec tous les lieux communs, des méchants parrains, des flics corrompus, des casseurs de bras, de la drogue et de la prostitution, des néons dans la nuit, toi et moi on est pas si différent et tout le toutim. Un truant à moitié chinois revient au pays retrouver son frère, la gamine d'un flic corrompu va mourir d'un cancer, y'a 20 m

Sinon j'ai revu GODZILLA: FINAL WARS

Et c'est toujours un bonheur. Faut que je vous raconte. En 2001, un réalisateur amateur japonais du nom de  Ryuhei Kitamura décide que si Sam Raimi le fait, pourquoi pas lui. Il hypothèque sa baraque, loue des caméras, appelle un pote dentiste pour bricoler des accessoires, recrute qui veut bien se faire filmer et passe 2 ans à tourner VERSUS, la rencontre improbable entre un manga shonen métaphysique, du chambara à l'ancienne et EVIL DEAD premier du nom. VERSUS est une véritable réussite bis et déviante, honnête et dont chaque yen est visible à l'écran plusieurs fois, vraiment tout ce qu'on aime dans les séries Z découvertes par hasard en VHS dans un vide-grenier. Le film contient d'ailleurs un des meilleurs rires sardoniques du cinéma*. La Tohei tombe dessus, pense comme moi et appelle le gamin pour lui dire "dis gamin, faire un nouveau godzilla, t'en penserais quoi ?" Eh bien Ryuhei Kitamura en pense que GODZILLA: FINAL WARS. J'imag

Sinon j'ai vu AVENGERS : C'EST FINI MAINTENANT FAUT RENTRER CHEZ SOI

Ou AVENGERS: ENDGAME dans la langue de Snoop Dogg et c'était le point culminant, clairement. De quoi je suis pas sûr, peut-être du capitalisme. Mais ça l'était. Spoilers-free zone : si vous avez suivi la série des films Marvel et bien aimé, peu de chances que vous soyez déçus, mais attention c'est du lourd, et surtout, SURTOUT allez pisser avant. J'arrête pas de dire qu'on a pas encore *vraiment* les outils critiques pour parler intelligemment d'une série de 22 films -- and counting -- qui se déroulent dans une même diégèse et ce, de façon ferme. Pas comme James Bond qui traite sa continuité avec un joyeux "OSEF LOL", non. Tout ce qui se passe dans les autres films s'est vraiment passé aussi dans les autres films, si vous voyez ce que je veux dire. Du coup je vais même pas essayer d'être intelligent : ce texte sera aussi long et en apparence décousu que le film et ATTENTION À PARTIR DE MAINTENANT Y'A DU SPOIL. Résumé de l'épi

Sinon j'ai vu BUMBLEBEE

Et c'était étonnamment bien ? Pour une saga dont la seule raison d'être est le fanservice et la nostalgie, c'est quand même épatant d'avoir attendu tout ce temps pour avoir  à l'écran des transformers qui ressemblent à des transformers de l'écran, vous trouvez pas ? Sur ce critère seul, les dix premières minutes du flim exPLOSE toute la saga de Bay. Sur le reste aussi d'ailleurs, dont mon critère principal : le divertissement. Sauf peut-être celui où on apprend que les transformers faisaient partie de la table ronde et des illuminatis et y'a Anthony Hopkins avec un robot efféminé et Stanley Tucci* qui joue Merlin l'enchanteur, mais bourré. Celui-là je me le garde pour une urgence. Genre je sais pas De Wever premier ministre ou quoi. Alors pourquoi ? Je dirais : parce qu'on a des personnages humains, avec des sentiments, des motivations, des doutes et des trucs comme ça, et pas juste des personnages-fonction cadrés comme les hé

Sinon j'ai vu AQUAMAN

Et ça va rassurer un peu les gens qui disent que j'aime tout : à l'image de Jason Momoa c'était joli à regarder mais ça manquait cruellement de personnalité*. En fait j'ai l'impression qu'on a laissé les acteurs faire leurs trucs tranquille devant un écran vert, puis derrière on a rajouté plein de choses démesurées et outrancières sans leur dire. Du coup, on a une intrigue fumée à base de réunification de royaumes sous-marins particulièrement kitsch, de discours grandiloquents, de trahisons, bref : les intrigues de GUÉMOVRONES dans des décors de FLASH GORDON. Et par dessus : des acteurs qui se font chier, on dirait. Sérieux, personne en rajoute alors que bon, y'avait matière à surjouer comme un chanteur de power metal en tête d'affiche d'un festival. Même Dolph Lungren sous-joue. Même Willem Dafoe, qui passe pourtant une bonne partie de son temps juché sur un requin marteau, a l'air d'en faire moins que d'habitude. Alors que c&

Sinon j'ai vu THREE MUSKETEERS

Celui de Paul W Anderson, dans une absence totale de respect pour ma propre personne, et c'était succulent. Je m'attendais tellement à rien. J'ai un a priori négatif envers popaul dubya : malgré toute la sympathie étrange que je peux porter à SOLDIER et EVENT HORIZON, j'ai subi RESIDENT EVIL et ALIEN VS. PREDATOR premiers du nom en salle et c'est encore douloureux quand j'y repense. Mais j'adore Dumas, les canards boiteux, l'outrance assumée et la rumeur m'avait promis du grand n'importe quoi. Eh ben la rumeur avait raison. Dans les dix premières minutes on a : des ninja sous-marins, des highkicks de shaolin, un style de baston par mousquetaire, Milady de Winter en super-ninjette, un heist à la gland avec des pièges dans les murs et Venise mise en scène comme un niveau de Metal Gear Solid. Et tout ça sans s'excuser une seconde. Le reste du film est à l'avenant, et vous savez quoi ? C'est jamais vraiment une trahison de l'o