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Affichage des articles du août, 2018

Sinon j'ai vu L'HOMME QUI TUA DON QUICHOTE

C'était vraiment du Gilliam. Du très Gilliam. Le plus Gilliam.  Un peu comme William Gibson, inventeur du cyberpunk, n'a plus besoin du futur pour écrire du cyberpunk, Gilliam n'a plus besoin d'univers branques pour écrire du picaresque. Il suffit de prendre notre monde à nous et des gens bardés de pognon, méchants comme pas deux et cons comme des billes pour que ça devienne très vite n'importe quoi. Et bien sûr, puisqu'il ne fait que ça de sa vie, Gilliam parle du rapport aux histoires -- des carabistouilles auxquelles on croit tous pour tenir debout. Mais là, Gilliam rappelle que les histoires ça coûte du fric, et ce que le fric fait aux histoires, à toutes les histoires. Pire: quand tu n'as pas de fric, une histoire ça peut coûter autre chose.  Et c'est très sale, mais assez fin ? Pas dans le sens où les effets sont subtils, c'est du Gilliam, comptez pas dessus, mais dans le sens où ce que ça montre comme rapports humains et conséquences