
Il faut voir Mandy. C'est tu prends El Topo, Cobra, Mad Max, Commando, Deliverance, Opera, Texas Chainsaw Massacre, plein de trucs en fait, tu dis au directeur photo de prendre plein de drogues et tu nappes d'une bonne couche de Nicolas Cage. Le plus Cage des Nicolas Cage.
Vu que le film est grand huit expérimental qui aligne les tableaux avec le rythme lancinant et les illustrations violettes d'un album de Cathedral, j'ai pas trop envie de spoiler les grands moments pour préserver l'effet, mais ce film contient un plan séquence où Cage descend une bouteille de vodka. En slip. En alternant pleurs et cris de rage. C'est merveilleux.
Et oui, c'est ridicule, mais c'est aussi prenant et touchant. J'ai l'impression que c'est un peu le but. Tenter une odyssée doom metal et grotesque, rendre hommage à l'essence d'une époque dont on a plus que les oripeaux. Un revenge flick psychédélique où Cage prend des drogues armé d'une arbalète et d'une hache qu'il a forgé lui-même.
Un truc de dingue. Je suis sorti du truc un peu dubitatif mais plus le temps passe plus j'ai bien aimé le moment. Et du coup je regrette de pas l'avoir vu sur grand écran, parce que dans une salle de cinoche ça doit salement biffler. Bref vous avez une chance sur deux de trouver ça tartissime, et je reste optimiste, mais je suis content de l'avoir vu, et vous devriez essayer je pense. Dans une grande salle. Quitte à partir avant la fin.
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