
L'idée de ce reboot total, c'est de mettre en face de Godzilla un monstre à sa hauteur : le Japon, avec son infrastructure, sa technologie, son administration, ses ressources. C'est en le revoyant que j'ai percuté : ce Godzilla est réalisé comme un épisode de Il était une fois la vie, et Godzilla est un très, très gros rhume. Il arrive, c'est la panique, le cerveau réagit n'importe comment, le Japon tombe malade. Puis on forme une unité spéciale pour gérer le problème et le système immunitaire se met en route et lance les globules blancs.
Sur tout ça plane une fascination morbide que je partage pour les rouages administratifs, les blocages arbitraires de procédures, les raisons derrière les législations et comment les gens qui doivent faire le taf malgré tout ça arrivent à faire ce taf sans trop marcher sur les grands principes démocratiques qui sont censé faire tenir tout ça debout. J'imagine que c'est pas le kif de tout le monde.
Mais le film alterne aussi tout ça avec des scènes de destruction de plus en plus démentielles, du coup ça compense. Et tout du long, ça m'a rappelé à quel point le Godzilla de Gareth Edwards aurait mérité qu'on s'y emmerde moins.
Ah oui, et un des deux réalisateurs est responsable de Neon Genesis Evangelion du coup y'a des plans fixes sur des rues désertes.
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