Accéder au contenu principal

Sinon j'ai vu GREEN ROOM

L’image contient peut-être : 1 personne, sur scène, joue d’un instrument de musique, concert, guitare et barbe

c'est des punks qui doivent jouer pour des skinheads histoire de sauver leur tournée qui part salement en sauciflard, alors ils décident d'ouvrir sur Nazi Punks Fuck Off. C'est pas la super bonne ambiance après ça.

 J'aime bien les films qui ont pas le temps de niaiser. Là c'est 95min générique compris, et c'est bourré de bonnes choses. C'est violent et douloureux mais jamais racoleur ou putassier. Y'a zéro grand discours à part /une/ réplique un peu grandiloquente vers la fin, mais qui est totalement justifiée par a. l'intrigue, b. la réalisation et c. le jeu d'acteur de toutes les personnes impliquées, du coup ça passe. Y'a la cousine à George Michael dedans. Toute l'intrigue est racontée par à côtés et finalement les raisons on s'en fout en fait : ce qui compte dans le film comme dans la vraie vie, quand on parle de ça, c'est ce que les gens font, et les conséquences que ça a sur les autres et eux-mêmes.

Et c'est ça, surtout, qui rend le film aussi fort : c'est des punks et des skins comme j'en ai déjà croisé en vrai. Jamais t'as l'impression de regarder des fantasmes de bourgeois qui se touchent en imaginant que vois-tu, j'y ai beaucoup réfléchi parce que j'ai lu plein de livres, et j'ai décidé que les gauchistes étaient aussi dangereux que les fascistes grocerveau.jpg. C'est de la grasse punksploitation, certes, mais les gens derrière savent de quoi ils parlent.

Sinon y'a Patrick Steward en néonazi. Et le chien est la clé de tout ce foutu film. Par contre si vous aimez pas les blessures aux mains je vous le conseille pas.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Sinon j'ai bingé STAR TREK: DISCOVERY

...(STD donc, voilà) et j'ai un gros souci avec les récits du type "on fait pas d'omelette sans casser des oeufs la guerre cé pour lé vré bonoms". Eh ben j'ai pas détesté. Parce que oui on a bien affaire à cette saveur "no-nonsense" avec capitaine Désagréable avec tout le monde j'ai une guerre à gagner et la façon dont le commandement gère les crises successives sur le vaisseau. Mais c'est hilarant. Parce que les crises successives c'est des gros lieux communs de l'époque de Spock et tout, genre "on tombe sur nous mais en méchants venus d'une autre dimension" ou "il faut sauver la baleine de l'espace". Du coup le commandement du vaisseau est régulièrement aux fraises, parce que les vrézoms qui cassent des oeufs, eh ben les baleines spatiales, ils savent pas trop quoi en faire à part tirer des torpilles dessus. Du coup c'est généralement les moins bolosses du lot qui sauvent la mise avec leur bonne h...

Sinon j'ai vu AVENGERS : C'EST FINI MAINTENANT FAUT RENTRER CHEZ SOI

Ou AVENGERS: ENDGAME dans la langue de Snoop Dogg et c'était le point culminant, clairement. De quoi je suis pas sûr, peut-être du capitalisme. Mais ça l'était. Spoilers-free zone : si vous avez suivi la série des films Marvel et bien aimé, peu de chances que vous soyez déçus, mais attention c'est du lourd, et surtout, SURTOUT allez pisser avant. J'arrête pas de dire qu'on a pas encore *vraiment* les outils critiques pour parler intelligemment d'une série de 22 films -- and counting -- qui se déroulent dans une même diégèse et ce, de façon ferme. Pas comme James Bond qui traite sa continuité avec un joyeux "OSEF LOL", non. Tout ce qui se passe dans les autres films s'est vraiment passé aussi dans les autres films, si vous voyez ce que je veux dire. Du coup je vais même pas essayer d'être intelligent : ce texte sera aussi long et en apparence décousu que le film et ATTENTION À PARTIR DE MAINTENANT Y'A DU SPOIL. Résumé de l'épi...

Sinon j'ai vu HANSEL & GRETEL CHASSEURS DE SORCIÈRES

Et la violence misogyne n'a jamais été aussi hilarante. L'équilibre assez dingue entre "toute l'équipe s'en ballèque allègrement" et "mais font quand même du boulot à moitié solide, à défaut d'être extraordinaire" donne au truc un joyeux saupoudrage de nainwaque par-dessus un récit en mode "film d'action / conte de fée" assez attendu (parce que oui c'est un genre, maintenant). Par exemple on m'a vendu le film sur : parce qu'il a mangé une maison en pain d'épice, Hansel est diabétique ("The sweet curse!"). Il se picouse donc la cuisse avec de grousses seringues steampunk à intervalles fixes. C'est son Défaut de Personnage. C'est hilarant, mais c'est utilisé très professionnellement, genre on te présente le problème une 1e fois très mystérieusement, une 2e fois avec le mode d'emploi et une 3e fois dans des circonstances tendues du slip pour faire monter la pression. C'est pas du gran...