Et la violence misogyne n'a jamais été aussi hilarante. L'équilibre assez dingue entre "toute l'équipe s'en ballèque allègrement" et "mais font quand même du boulot à moitié solide, à défaut d'être extraordinaire" donne au truc un joyeux saupoudrage de nainwaque par-dessus un récit en mode "film d'action / conte de fée" assez attendu (parce que oui c'est un genre, maintenant). Par exemple on m'a vendu le film sur : parce qu'il a mangé une maison en pain d'épice, Hansel est diabétique ("The sweet curse!"). Il se picouse donc la cuisse avec de grousses seringues steampunk à intervalles fixes. C'est son Défaut de Personnage. C'est hilarant, mais c'est utilisé très professionnellement, genre on te présente le problème une 1e fois très mystérieusement, une 2e fois avec le mode d'emploi et une 3e fois dans des circonstances tendues du slip pour faire monter la pression. C'est pas du gran...
"Le cinéma est rarement du grand art : si vous ne savez pas apprécier ses beaux déchets, mieux vaut ne pas y aller" - Pauline Kael